L'espace En Trompe-l'oeil : Techniques Et Idées

La nature et l'espace dont nous avons besoin au quotidien peuvent être reproduits sur nos murs pour notre plus grand plaisir. Le but de cet ouvrage est de vous aider à regarder autrement ce qui vous entoure, et d'apprendre à le représenter pour recréer les éléments, les animaux et les végétaux dans votre cadre de vie. Catherine Grave livre ici les secrets de son travail sur les ombres, les lumières et les perspectives : bases du trompe-l'oeil. Au-delà du choix des peintures et des conseils techniques, elle vous fait découvrir de nombreux exemples de niches, fenêtres, portes, arches ou panoramiques. EXTRAIT PERSPECTIVES La base du trompe-l'oeil Que ce soit pour créer un panoramique en trompe-l'oeil, pour ne faire qu'une de plusieurs perspectives, dans le cas où l'on choisit de s'inspirer de tableaux ou de photos, ou qu'il s'agisse de la perspective des ombres des objets ou des personnages. La perspective d'une forme n'est en fait qu'une mise au carreau qui fait passer cette forme inscrite dans un quadrillage sans perspective à un quadrillage en perspective, dans lequel elle s'inscrira de la même façon. Il suffira donc de se référer systématiquement à ce quadrillage perspectif, et d'être précis et méthodique. Le modèle de la construction : le quadrillage. Nous procédions comme si le paysage se dessinait sur un carrelage. Ce paysage se terminera à l'horizon. Le carrelage s'arrêtera donc sur une ligne d'horizon figurée, située idéalement au niveau du regard, c'est-à-dire à 1,50 m, 1m60 m du sol pour les panoramiques. Cela dit, la composition d'un tableau demande que la ligne d'horizon se situe à peu près au tiers inférieur du tableau, au maximum à la moitié. Idéalement, suivant le nombre d'or 0,618 expliqué par le mathématicien Luca Paciolin dans son livre La Divine Proportion, en 1509, et appliqué par tant de peintres : la ligne d'horizon doit se situer au 8/13 du bord supérieur du tableau.